„Pierre Rosanvallon“ – Versionsunterschied

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En 1982, il crée la [[Fondation Saint-Simon]] avec [[François Furet]], dont l'auto-dissolution eut lieu le 31 décembre 1999.
En 1982, il crée la [[Fondation Saint-Simon]] avec [[François Furet]], dont l'auto-dissolution eut lieu le 31 décembre 1999.


Il est membre depuis 2002 du Conseil scientifique de la [[Bibliothèque nationale de France]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MCCB0200003A Arrêté du 11 janvier 2002 portant nomination au conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France]]</ref>, depuis 2004 du Conseil scientifique de l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]].<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENS0402022A Arrêté du 17 septembre 2004 portant nomination au conseil scientifique de l'Ecole normale supérieure]</ref>
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Il crée en 2002 [[La République des Idées]], un « atelier intellectuel » qu'il préside. Ce groupe édite une revue, ''La Vie des Idées'' ainsi qu'une collection de livres aux éditions du Seuil, et a organisé en 2006 le forum de Grenoble sur la « nouvelle critique sociale ».
Il crée en 2002 [[La République des Idées]], un « atelier intellectuel » qu'il préside. Ce groupe édite une revue, ''La Vie des Idées'' ainsi qu'une collection de livres aux éditions du Seuil, et a organisé en 2006 le forum de Grenoble sur la « nouvelle critique sociale ».

Version vom 8. April 2007, 17:43 Uhr

Pierre Rosanvallon, né à Blois en 1948, est un historien et intellectuel français. Ses travaux portent principalement sur l'histoire de la démocratie, et du modèle politique français, et sur le rôle de l'État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines.

Il occupe depuis 2001 la chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France[1] tout en demeurant directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), où il dirige le Centre de recherches politiques Raymond Aron.

Il a été l'un des principaux théoriciens de l'autogestion associée à la CFDT.

Biographie

études

carrière

En 1982, il crée la Fondation Saint-Simon avec François Furet, dont l'auto-dissolution eut lieu le 31 décembre 1999.

Il est membre depuis 2002 du Conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France[2], depuis 2004 du Conseil scientifique de l'École normale supérieure.[3]

Il crée en 2002 La République des Idées, un « atelier intellectuel » qu'il préside. Ce groupe édite une revue, La Vie des Idées ainsi qu'une collection de livres aux éditions du Seuil, et a organisé en 2006 le forum de Grenoble sur la « nouvelle critique sociale ».

Pensées prégnantes de Pierre Rosanvallon

La défiance du citoyen dans la démocratie

Il existe deux types de défiance selon Piere Rosanvallon.

La première, libérale, consiste à se méfier d'un pouvoir trop fort. Ce principe de modération repose sur la Constitution, sur des règles limitant le pouvoir.

La seconde est une forme de défiance démocratique exercée à travers les médias, les associations, les ONG et les groupes de citoyens. Ces voix construisent une attention démocratique et un pouvoir d'alerte.

Les électeurs semblent aussi exprimer leurs soupçons.

Avant, il y avait une confiance aveugle des électeurs, notamment dans les préceptes du Parti communiste ou dans le discours gaullien.

Pierre Rosanvallon explique qu'"aujourd'hui, l'électeur ne donne plus de chèque en blanc pour un mandat. Au-delà, nous assistons à un basculement des formes de défiance positive vers une défiance négative. Au lieu d'un appel à la vigilance, le citoyen stigmatise le pouvoir, considéré comme extérieur à la société."

Le pouvoir politique est perçu comme mauvais, donc on le diabolise plutôt que de le corriger ou de le mettre à l'épreuve. Cette dégradation mène au populisme. Cela est très fort chez les populations se sentant abandonnées par l'Etat. Vivant en marge de la société, où il y a une précarité réelle et une incompréhension du système tel qu'il fonctionne, elles veulent le mettre à la porte.

L'électeur remplace les élus qui l'ont déçu. Cela ne procède plus d'un choix, mais d'une élimination. Le citoyen a intérêt à être électeur et contrôleur. Il faut muscler les formes de défiance positive, civique, associative, voire les institutionnaliser. La démocratie ne peut pas être intermittente. L'établissement de jurys citoyens, afin de connaître l'avis de la population sur le pouvoir tel qu'il est exercé, est une piste.

Les nouvelles technologie ne renforcent pas le débat démocratique pour Rosanvallon, Internet même s'il offre un accès illimité à la prise de parole, ne produit pas de sens commun. Or, c'est ce sens commun, cette volonté de penser l'intérêt général qui fonde l'idéal démocratique.

Selon lui, internet se résume à la fois comme la démocratie absolue mais aussi comme l'impolitique absolu. En ce sens que les nouvelles technologie de l'internet disséminent, alors que la politique se doit de cristalliser et de trancher.

Œuvres

  • L'Âge de l'autogestion, Le Seuil, coll. Points politique, 1976, 246 p.
  • La Crise de l'État-providence, Le Seuil, 1981
  • Le Moment Guizot, Gallimard, 1985
  • L'État en France de 1789 à nos jours, Le Seuil, L'Univers historique, 1990
  • La Monarchie impossible Fayard 1994
  • La Nouvelle Question sociale, Points, Essais, 1995
  • Le Nouvel Âge des inégalités, (Avec Jean-Paul Fitoussi), Le Seuil, 1996
  • Le Peuple introuvable : Histoire de la représentation démocratique en France, Folio Histoire, 1998
  • La Démocratie inachevée. Histoire de la souveraineté du peuple en France, Gallimard, Bibliothèque des histoires, 2000, Folio Histoire extraits déchargables
  • Le Sacre du citoyen. Histoire du suffrage universel en France, Folio Histoire, 2001
  • Pour une histoire conceptuelle du politique, Le Seuil, 2003
  • Le Modèle politique français. La société civile contre le jacobinisme de 1789 à nos jours, Le Seuil, 2004
  • La contre-démocratie. La politique à l'âge de la défiance, Seuil, 2006.

Références

  1. Décret du 5 décembre 2001 portant nomination et titularisation
  2. Arrêté du 11 janvier 2002 portant nomination au conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France
  3. Arrêté du 17 septembre 2004 portant nomination au conseil scientifique de l'Ecole normale supérieure

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