„Jardin botanique de Lyon“ – Versionsunterschied

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==Histoire==
==Histoire==
Le "Jardin des Plantes" précède le '''Jardin botanique''' de Lyon, et installé sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse par décision de l'Administration Centrale du Département du Rhône le '''20 Août 1796'''. Sa conception botanique revint à '''Jean-Emmanuel Gilibert''', botaniste de renom et docteur en médecine. La réalisation proprement dite du jardin ne s'édifiat qu'à partir de 1857,dans le projet d'espace public du futur parc de la Tête-D'Or de la Ville de Lyon.
Le "Jardin des Plantes" de Lyon précède le '''Jardin botanique''', et installé sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse par décision de l'Administration Centrale du Département du Rhône le '''20 Août 1796'''. Sa conception botanique revint à '''Jean-Emmanuel Gilibert''', botaniste de renom et docteur en médecine. La réalisation proprement dite du jardin ne s'édifiat qu'à partir de 1857,dans le projet d'espace public du futur parc de la Tête-D'Or de la Ville de Lyon.


Le projet fut annoncé en juin 1854, par la volonté du sénateur-maire '''Vaïsse''', et l'acquisition officielle du domaine de la Tête-D'Or, le même jour.
Le projet fut annoncé en juin 1854, par la volonté du sénateur-maire '''Vaïsse''', et l'acquisition officielle du domaine de la Tête-D'Or, le même jour.
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'''Eugène et Denis Bühler''', paysagistes suisses, en tracèrent la physionomie, la décoration des espaces arborés, et du ciel-ouvert, le '''24 Juillet 1856.'''
'''Eugène et Denis Bühler''', paysagistes suisses, en tracèrent la physionomie, la décoration des espaces arborés, et du ciel-ouvert, le '''24 Juillet 1856.'''


'''I.''' '''1857 - le Jardin Botanique : L’extension du Jardin des Plantes''' :

''Extrait bibliographique : "La Botanique à Lyon", René Gérard, Avril 1896''

L’ambition du Parc de la Tête-D’Or est la suivante : 4e une école de botanique ; 5e des bâches et des serres de différentes températures dont certaines seront assez spacieuses pour y recevoir le public ; 6e une orangerie et des bâtiments de service pour le logement du directeur et du jardinier-chef et pour placer les collections botaniques, un amphithéâtre pour les cours de botanique, de culture et d’arboriculture ; 7e une école des meilleures espèces d’arbres fruitiers qui peuvent se cultivés sous le climat de Lyon et devant servir d’école de taille ainsi qu’à la propagation des meilleurs fruits par la distribution des greffes aux habitants du département ; 8e une pépinière modèle devant servir à produire les arbres nécessaires aux plantations des promenades de la ville ; 9e une école expérimentale pour les graminées, les plantes potagères, textiles, tinctoriales, oléagineuses, d’agrément, fourragères et pharmaceutiques ; un arboretum composé de tous les arbres forestiers et d’agrément qui peuvent croître sous le climat de Lyon ; 11e un jardin fleuriste pour les plantes d’ornement ; 12e une collection de vignes et de mûriers.

Le '''15 décembre 1859, l’ingénieur Bonnet''' fixe la surface des emplacements affectés aux '''diverses collections dépendant du Jardin botanique''' : école générale de botanique, école médicinale, école des rosiers, collection des céréales, collection des plantes vivaces, collection des plantes annuelles, collection des dahlias, arbres fruitiers, arboretum, arbusterie.

L’Ecole de botanique devait mesurer 5467 mètres carrés, les collections directement rattachées, 3968 mètres carrés.(''Extrait bibliographique : "La Botanique à Lyon", René Gérard, Avril 1896'')





Version vom 13. Mai 2008, 15:47 Uhr

Le Jardin botanique de Lyon est un jardin botanique s’étendant, au sein du Parc de la Tête d'Or, sur huit hectares dont 6500 m² de serres. Ses collections, riches de 15 000 taxons et accueillant sans cesse de nouvelles plantes en provenance du monde entier en font le plus riche jardin municipal de FranceVorlage:Refnec.

Education, conservation et recherche sont ses trois principales missions.

Histoire

Le "Jardin des Plantes" de Lyon précède le Jardin botanique, et installé sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse par décision de l'Administration Centrale du Département du Rhône le 20 Août 1796. Sa conception botanique revint à Jean-Emmanuel Gilibert, botaniste de renom et docteur en médecine. La réalisation proprement dite du jardin ne s'édifiat qu'à partir de 1857,dans le projet d'espace public du futur parc de la Tête-D'Or de la Ville de Lyon.

Le projet fut annoncé en juin 1854, par la volonté du sénateur-maire Vaïsse, et l'acquisition officielle du domaine de la Tête-D'Or, le même jour.

Le futur parc public se dessina alors sur un arpent de 105 hectares, aux abords du Rhône. Sa conception s'articulait autour d'un projet d'ombre et de lumière, et d'eau, d'aires de promenade.

Eugène et Denis Bühler, paysagistes suisses, en tracèrent la physionomie, la décoration des espaces arborés, et du ciel-ouvert, le 24 Juillet 1856.


     I. 1857 - le Jardin Botanique : L’extension du Jardin des Plantes :

Extrait bibliographique : "La Botanique à Lyon", René Gérard, Avril 1896

L’ambition du Parc de la Tête-D’Or est la suivante : 4e une école de botanique ; 5e des bâches et des serres de différentes températures dont certaines seront assez spacieuses pour y recevoir le public ; 6e une orangerie et des bâtiments de service pour le logement du directeur et du jardinier-chef et pour placer les collections botaniques, un amphithéâtre pour les cours de botanique, de culture et d’arboriculture ; 7e une école des meilleures espèces d’arbres fruitiers qui peuvent se cultivés sous le climat de Lyon et devant servir d’école de taille ainsi qu’à la propagation des meilleurs fruits par la distribution des greffes aux habitants du département ; 8e une pépinière modèle devant servir à produire les arbres nécessaires aux plantations des promenades de la ville ; 9e une école expérimentale pour les graminées, les plantes potagères, textiles, tinctoriales, oléagineuses, d’agrément, fourragères et pharmaceutiques ; un arboretum composé de tous les arbres forestiers et d’agrément qui peuvent croître sous le climat de Lyon ; 11e un jardin fleuriste pour les plantes d’ornement ; 12e une collection de vignes et de mûriers.

Le 15 décembre 1859, l’ingénieur Bonnet fixe la surface des emplacements affectés aux diverses collections dépendant du Jardin botanique : école générale de botanique, école médicinale, école des rosiers, collection des céréales, collection des plantes vivaces, collection des plantes annuelles, collection des dahlias, arbres fruitiers, arboretum, arbusterie.

L’Ecole de botanique devait mesurer 5467 mètres carrés, les collections directement rattachées, 3968 mètres carrés.(Extrait bibliographique : "La Botanique à Lyon", René Gérard, Avril 1896)


Les directeurs du Jardin Botanique :

- Professeur Jean Emmanuel GILIBERT (1796-1808) - Gaetano NICODEMI (1803 - 1804) - Abbé Gaspard DEJEAN (1808 - 1819) - Docteur Jean-Baptiste BALBIS (1819 - 1830) - Louis-Henri LATIL de THIMECOURT (1830) - Professeur Nicolas Charles SERINGE (1830 - 1858) - Gustave BONNET(1859 - 1870) - Jean-Joseph FAIVRE, Professeur (1871 - 1879) - Louis CUSIN, Aide naturaliste (1879 - 1880) - Gustave DUTAILLY (1880 - 1881) - Antoine MAGNIN, Professeur (1881 - 1884) - Léon GUIGNARD (1884 - 1887) - René GERARD (1887 - 1926) - Louis FAUCHERON (1926 - 1937) - Robert DOUIN (1937 - 1964) - Paul BERTHET (1964 - 1998) - Serge CIANFARANI et Christian DUMAS(1999 - 2000) - Frédéric PAUTZ (2000 - toujours en fonction)

Les Collections vivantes

Réparties dans les serres ou dans l'espace de plein-air, les collections de plantes sont, pour la plupart, accessibles aux visiteurs. Les quelques collections remarquables sont : - Aracées - Fougères - Bambous - Orchidées - Pivoines - Broméliacées - Arbustes - Succulentes - Pélargoniums - Bégonias - Cannas - Nymphéacées - plantes alpines - Passiflores - Commélinacées - Plantes carnivores - Dahlias - Arboretum - Rosiers - Pépéromias - Aizoacées - Gesnériacées - Cycadales - Marantacées - Géophytes sud africaines - Asclépiadacées - Géophytes méditerrannénes - Chèvrefeuilles, viornes et clématites

L'herbier

Aujourd'hui, pour connaître et classifier les plantes du monde entier, les chercheurs combinent les études moléculaires et la taxonomie botanique. L'étude des échantillons séchés conservés en herbier est donc encore tout à fait utile. Ainsi, les botanistes travaillant sur l'herbier du jardin botanique de Lyon contribuent chaque jour à apporter des connaissances sur les plantes et de découvrir de nouvelles espèces (45 nouveaux types nomenclaturaux pour 2007).

L'herbier occupe une surface de 60 m² et comprend environ 213 000 spécimens conservés. Il est essentiellement composé de phanérogames et de ptéridophytes mais la collection comprend également des herbiers de mousses, de lichens, d’algues et de champignons. Ces échantillons ont été collectés depuis le 17ème siècle, principalement dans la région lyonnaise, mais aussi dans des contrées lointaines comme la Nouvelle-Calédonie ou la Guyane Française.

La bibliothèque

La mission de la bibliothèque est d'offrir aux chercheurs et aux spécialistes ainsi qu'à un plus large public, un accès facile aux documents botaniques et à l'ensemble des informations qu'ils contiennent.

Le fonds de la bibliothèque du Jardin Botanique est estimé à plus de 6 000 ouvrages, en comptant les bulletins et journaux périodiques. L'inventaire informatisé qui vient d'être achevé a permis de recenser plus de 4500 ouvrages monographiques, dont plus de 500 documents anciens (près de 200 d'entre eux sont antérieurs au 18ème siècle).

Entre autres ouvrages, la bibliothèque comprend des documents anciens, des flores du monde entier et des monographies thématiques ("lilas", "orchidées", "fougères". Par ailleurs, elle reçoit plus de quarante périodiques plus ou moins spécialisés, sur la botanique (Curtis's Botanical), l'horticulture ou encore l'éducation à l'environnement.

Galerie

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Notes et références

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Voir aussi

Lien externe

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Lyon Catégorie:Espace vert lyonnais