François Charles du Barail

François Charles du Barail

Comte François Charles du Barail (* 25. Mai 1820 in Versailles; † 30. Januar 1902 in Neuilly-sur-Seine)[1] war ein französischer Général de division während des Zweiten Kaiserreichs und Kriegsminister während der Dritten Republik.

Leben

François Charles du Barail stammte aus einer Militärfamilie.[2] Er wurde in Versailles geboren, wo sein Vater Charles du Barail[3] Chef d’escadron war.

Mit neunzehn Jahren trat er in die Spahis von Oran ein, zeichnete sich im Februar 1840 vor Mostaganem durch seine Tapferkeit aus, wurde 1842 in der Armeeordnung erwähnt und im selben Jahr zum Sous-Lieutenant[A 1] ernannt. Nach den Schlachten gegen Abd el-Kader und bei Isly, bei der er verwundet wurde, erhielt er den Rang eines Leutnants. Nach den Kämpfen vor Laghouat wurde er zum Chef d'escadrons des 5. Husarenregiments ernannt.

Im folgenden Jahr wurde du Barail zum Lieutenant-colonel ernannt und zum Oberkommando des Kreises Laghouat berufen, das er verließ, um zu den Gardejägern überzutreten. Am 30. Dezember 1857 wurde er zum Oberst des 1. Kürassierregiments ernannt. 1860 kehrte er an der Spitze des 3. Jägerregiments nach Afrika zurück und nahm 1862 mit zwei Schwadronen dieses Regiments an der französischen Intervention in Mexiko teil.

Bei der Kriegserklärung an Preußen am 16. Juli 1870 erhielt Barail das Kommando über eine Kavalleriedivision mit vier Regimentern der Jäger von Afrika. Seine Führung brachte ihm den Rang eines Brigadegenerals und am 23. März 1871 den eines Général de division ein. Während des Feldzugs 1871 im Landesinneren – es handelte sich hierbei um militärische Operationen, die gegen aufständische Landesteile gerichtet war – befehligte er das 3. Armeekorps der regulären, sogenannten Versailler Armee und nahm während der Blutwoche an der Niederschlagung der Pariser Kommune teil.

Von Mai 1873 bis Mai 1874 war er Kriegsminister in zwei Regierungen Albert de Broglies. Ihm ist insbesondere das Gesetz über die allgemeine Organisation der Armee zu verdanken.[4]

Anschließend übernahm er das Kommando über das 9. Armeekorps. Während der Krise vom 16. Mai 1877 missbilligte er die Kleinmütigkeit von Staatspräsident Marschall de Mac Mahon und bedauerte, dass dieser die Verfasser des Manifests der 363 nicht hatte verhaften lassen. Im Dezember 1877 wurde er während der Regierung Gaëtan de Rochebouët verdächtigt, an den Vorbereitungen für einen Militärputsch teilgenommen zu haben, um die Ordre moral an der Macht zu halten.[5]

Nach den Wahlen von 1879 zum Senat begannen die siegreichen Republikaner unter Léon Gambetta die Armee zu säubern, was zum Rücktritt Mac Mahons führte. Mac Mahons Nachfolger als Präsident, Jules Grévy, versetzte du Barail in den Ruhestand.[6]

Bonapartismus und Lebensabend

Der General begleitete Napoleon III. in den Krieg von 1870, blieb ihm treu und leitete bonapartistische Versammlungen.[7] Im Jahr 1888 folgte er dem Herzog von Padua als Vorsitzender der imperialistischen Komitees des Départements Seine.[8] In dieser Funktion wurde er um 1890 von Baron Jules Legoux[9] abgelöst.

Du Barail wurde als Großoffizier der Ehrenlegion ausgezeichnet.[10] Im Ruhestand widmete er sich dem Schreiben seiner Memoiren. 1898 kandidierte er für die Académie française.[11] Er starb am 30. Januar 1902 in Neuilly und wurde auf dem alten Friedhof von Meaux beigesetzt.

Werke

  • Mes souvenirs 1 1820–1851, Nourrit et Cie, 1897[12][13]
  • Mes souvenirs 2 1851–1864, Nourrit et Cie, 1898[14]
  • Mes souvenirs 3 1864–1879, Nourrit et Cie, 1898[15]

Literatur

  • Xavier Boniface: Le loyalisme républicain de l’armée dans la crise du Seize-Mai 1877. In: Le Seize-mai revisité. L’Institut de recherches historiques du Septentrion, 2018, ISBN 978-2-490-29614-9 (openedition.org).
  • François Bédarida: L'Armée et la République : les opinions politiques des officiers français en 1876–78. In: Revue historique. Presses universitaires de France, 1964 (Digitalisat auf Gallica).
Commons: François Charles du Barail – Sammlung von Bildern

Anmerkungen

  1. Der französische Rang eines Unterleutnants (Sous-Lieutenant) entspricht dem deuschen Leutnant, siehe hierzu Leutnant#Andere Streitkräfte.

Einzelnachweise

  1. Le Temps vom 4. Februar 1902; Obsèques du général du Barail auf Gallica
  2. Mes souvenirs 1, S. 4
  3. DU BARAIL Charles Nicolas François. In: Base Léonore. Abgerufen am 23. Juni 2024 (französisch).
  4. Le Pèlerin, 16. Februar 1902, S. 100
  5. Boniface 2018, S. 79–93
  6. Bédarida 1964, S. 119–164
  7. Journal des débats vom 1. Juni 1891; La presse impérialiste départementale auf Gallica
  8. Le Figaro, supplément littéraire illustré vom 2. April 1892, S. 57.
  9. Angaben zu Jules Legoux in der Datenbank der Bibliothèque nationale de France.
  10. Du Barail. In: Base Léonore. Abgerufen am 23. Juni 2024 (französisch).
  11. Robert Aron: Les candidatures de Zola à l’Académie française : une obstination significative. (PDF) In: Études Romaniques. Abgerufen am 23. Juni 2024 (französisch).
  12. Mes souvenirs 1 auf Gallica
  13. Mes souvenirs 1. In: Archive.org. Abgerufen am 23. Juni 2024 (französisch).
  14. Mes souvenirs 2 auf Gallica
  15. Mes souvenirs 3 auf Gallica
VorgängerAmtNachfolger

Ernest Courtot de Cissey
selbst
Kriegsminister
29.05. 1873 – 26.10. 1873
26.10. 1873 – 22.05. 1874

selbst
Ernest Courtot de Cissey

Vorlage:Infobox Personnalité militaire

Le comte François Charles du Barail (né à Versailles le Vorlage:Date de naissance et mort à Neuilly-sur-Seine le Vorlage:Date de décès[1]) est un général de division français qui fut ministre de la Guerre sous la présidence du maréchal de Mac Mahon.

Biographie

Enfance

François Charles du Barail appartient à une lignée militaire[2], il est né à Versailles où son père Charles du Barail est chef d'escadron. Il passe son enfance dans la ville prestigieuse de Louis XIV. Il rêve d'appartenir plus tard aux gardes du corps de la compagnie de Noailles dont il est le voisin. Dans ses mémoires, le général redit ce rêve sans penser alors qu'il reviendrait dans ce voisinage comme commandant du régiment de cuirassiers puis ministre de la Guerre[3].

Carrière

À dix-neuf ans, il s’engagea dans les spahis d’Oran, se signala par sa bravoure devant Mostaganem en Vorlage:Date-, fut cité à l’ordre de l’armée en 1842 et nommé, cette même année, sous-lieutenant. Décoré pour sa conduite à la prise de la smala d'Abd el-Kader, il obtint le grade de lieutenant après la bataille de l’Isly, où il fut blessé, et, à la suite des combats devant Laghouat, il fut promu chef d’escadrons au [[5e régiment de hussards|Vorlage:5e de hussards]].

L’année suivante, M. du Barail était lieutenant-colonel et appelé au commandement supérieur du cercle de Laghouat, qu’il quitta pour passer aux chasseurs de la Garde. Nommé colonel au [[1er régiment de cuirassiers (France)|Vorlage:1er régiment de cuirassiers]] le Vorlage:Date-, il revint en Afrique, en 1860, à la tête du [[3e régiment de chasseurs d'Afrique|Vorlage:3e Chasseurs]] et prit part, avec deux escadrons de ce régiment, à la guerre du Mexique en 1862.

Lors de la déclaration de guerre à la Prusse, le Vorlage:Date-, Barail reçut le commandement d’une division de cavalerie comprenant quatre régiments de chasseurs d’Afrique. Sa conduite lui valut le grade de général de brigade, et le Vorlage:Date- celui de divisionnaire. Durant la campagne de 1871 à l'intérieur, il commande le [[Ordre de bataille de l'armée versaillaise|Vorlage:3e d'armée de l'armée régulière dite versaillaise]], et participe à la répression de la Commune durant la Semaine sanglante.

De Vorlage:Date- à Vorlage:Date-, il est ministre de la Guerre dans le gouvernement d'Albert de Broglie. On lui doit notamment la loi sur l'organisation générale de l'armée[4].

Il prend ensuite le commandement du [[9e corps d'armée (France)|Vorlage:9e corps d'armée]]. Durant la crise du 16 mai 1877, il désapprouve la pusillanimité du maréchal de Mac Mahon et déplore qu'il n'ait pas fait arrêter les auteurs du Manifeste des 363. En Vorlage:Date-, sous le gouvernement Gaëtan de Rochebouët, il est soupçonné d'avoir participé aux préparatifs d'un coup d’État militaire pour maintenir l'Ordre moral au pouvoir[5].

Après la victoire des républicains aux élections sénatoriales de 1879 , les amis de Gambetta réclament son limogeage ainsi que celui de quatre autres généraux commandant des corps d'armée et connus pour leurs opinions conservatrices. Se refusant à un tel déshonneur, Mac Mahon démissionne. Son successeur à la présidence de la République, Jules Grévy, se charge de signer le décret de mise en disponibilité[6].

Soutien bonapartiste

Le général accompagne Napoléon III lors de la guerre de 1870, il lui reste fidèle et préside des assemblées bonapartistes[7]. Il succède en 1888 au duc de Padoue en tant que président des comités impérialistes de la Seine[8]. Il est remplacé dans ces fonctions par le baron Jules Legoux vers 1890.

Fin de vie

Après sa mise en disponibilité par Jules Grévy, il se consacre à l'écriture de ses mémoires. En 1898, il est candidat à l'Académie française[9].

Mort à Neuilly le Vorlage:Date de décès, il est inhumé au cimetière ancien de Meaux.

Écrits

Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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  1. « Obsèques du général du Barail à Neuilly, inhumation au cimetière de Meaux », Le Temps 4 février 1902.
  2. Vorlage:Lien web
  3. Vorlage:Lien web
  4. Le Pèlerin, 16 février 1902, Vorlage:P..
  5. Vorlage:Chapitre
  6. Vorlage:Article.
  7. Vorlage:Lien web.
  8. Le Figaro, supplément littéraire illustré du 2 avril 1892, Vorlage:P..
  9. Vorlage:Article.