13e régiment de dragons parachutistes

Vorlage:Titre mis en forme Vorlage:Infobox Unité militaire Le Vorlage:13e régiment de dragons parachutistes (ou Vorlage:13e RDP) est un régiment français constitué sous l'ancien Régime par le marquis de Barbezières au Languedoc en 1676, et devenu depuis une unité parachutiste. Spécialisé dans le renseignement, il fait partie, depuis 2002, de la Brigade des forces spéciales terre (BFST) et dépend, pour emploi, du Chef d'état-major des armées et, par délégation, de la Direction du Renseignement militaire (DRM) ou du Commandement des opérations spéciales (COS)[1]. Le Vorlage:13e dragons est un des plus anciens régiments de cavalerie français.

Lignage

Historique des garnisons, combats et batailles

Le régiment de Condé est cité comme ayant participé au corps expéditionnaire français envoyé en appui aux insurgents américains dans la guerre d'indépendance américaine.

Vorlage:...

Révolution et Empire

Certificat de congé absolu, 13e Dragon, de Jean-François Parisot, frimaire An X.

1815 - 1848

Régiment dissous.

Vorlage:IIe république et Second Empire

Régiment dissous pendant la seconde république.

Au Vorlage:1er août 1870, le régiment de dragons de l'Impératrice fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le régiment de lanciers du colonel de Lathieulade, le régiment de dragons forme la Vorlage:2e brigade aux ordres du général de France. Cette Vorlage:2e brigade avec la Vorlage:1re brigade du général Halna du Frétay, la Vorlage:3e brigade du général du Preuil, et deux batteries de 4 constituent la division de cavalerie commandée par le général de division Desvaux. Cette division de cavalerie évolue au sein de la Garde Impériale ayant pour commandant en chef le général de division Bourbaki.

Le 28 juillet 1870, le régiment, sous les ordres du colonel Sautereau-Dupart, est en place à Metz.

Au 8 novembre 1870, le Vorlage:13e régiment de dragons fait partie de l'Armée de Paris.

Avec le Vorlage:14e régiment de dragons du colonel Bonaparte-Paterson, le Vorlage:13e forme la Vorlage:1re brigade aux ordres du général de Gerbrois (du cadre de réserve). Cette Vorlage:1re brigade avec la Vorlage:2e brigade du général Cousin constituent la division de cavalerie commandée par le général de Champéron. Cette division de cavalerie évolue au sein du 3e Corps d'Armée ayant pour commandant le général de division d'Exéa-Doumerc. Ce 3e Corps d'Armée fait partie de la 2e Armée ayant pour commandant en chef le général de division Ducrot.

1870 - 1914

Vorlage:...

Première Guerre mondiale

Entre-deux-guerres

En 1937, basé à Melun, le régiment est transformé en unité d'automitrailleuse de combat, avec deux escadrons de 20 Hotchkiss H35 et deux autres de 20 Somua S-35, au sein de la toute nouvelle [[2e division légère mécanique|Vorlage:2e division légère mécanique]], où il forme avec [[29e régiment de dragons|Vorlage:29e régiment de dragons]], la Vorlage:3e brigade légère mécanique.

Seconde Guerre mondiale

Avec sa division, le Vorlage:13e régiment de dragons, qui fait partie du corps de cavalerie de la [[Ire armée française|Vorlage:1re Armée]], est encerclé en Belgique, livre la Bataille de Hannut et ses éléments sont évacués à Dunkerque, puis à nouveau déployés en France où ils combattront jusqu'à l'armistice.

Recréée le 16 octobre 1944[4], l’unité est rattachée au printemps 1945 à l’armée commandée par le général de Larminat chargée de la réduction des poches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il participe de ce fait à la reconquête de Royan (opération Vénérable), l'île d'Oléron (opération Jupiter), l'encerclement de La Rochelle (opération Mousquetaires), et la libération de la pointe de la Coubre[5].

En mai 1945, le régiment est envoyé en Allemagne. En septembre 1945, il participe à l'occupation du Palatinat rhénan. Il y reste jusqu'à sa dissolution, le 15 avril 1946. Les effectifs restants sont réaffectés au [[6e régiment de chasseurs d'Afrique|Vorlage:6e régiment de chasseurs d'Afrique]], au Vorlage:11e chasseurs et à la Vorlage:25e division aéroportée[6].

Depuis 1945

Le régiment devient parachutiste en 1952 et connaît une dernière transformation au début des années 1960[7]. Envoyé en Algérie en 1954, il est intégré à la Vorlage:25e DP constituée le Vorlage:1er juin 1956. Le Vorlage:1er juillet 1957, il est transféré à la Vorlage:10e DP. Du Vorlage:1er mai 1961 au 31 juillet 1963, il appartient à la 11 DLI avec les autres régiments paras des Vorlage:10e et Vorlage:25e DP (sauf le Vorlage:1er REP et les Vorlage:14e et Vorlage:18e RCP, dissous), dissoutes le 30 avril 1961, après le « putsch des généraux ».

Transformation en unité de renseignement

Dans les années 1950, les réflexions sur le combat dans un contexte nucléaire entraînent l'étude des besoins en renseignement du corps de bataille. Un an après l'exercice Javelot II de septembre 1954, qui avait pour but d'engager une brigade légère blindée[8], la Vorlage:7e DMR met sur pied, lors des manœuvres Éclair de septembre 1955, des commandos de 6 hommes destinés à la recherche du renseignement tactique dans une zone de Vorlage:Unité à Vorlage:Unité des contacts et envisage des reconnaissances d'officiers jusqu'à Vorlage:Unité de profondeur. La recherche sur les arrières immédiats de l'ennemi est recommandée à la réunion des spécialistes du renseignement en octobre 1957. Le colonel Degas, chef du Vorlage:2e bureau de Baden, envoie à Corte en 1959 une mission de 5 officiers de renseignement afin d'étudier les conditions de vie en zone hostile. Le rapport du lieutenant Faivre, chef de mission, montre l'expérience recueillie en Indochine par le groupement de commandos mixtes aéroportés et en Algérie par le [[11e régiment parachutiste de choc|Vorlage:11e Choc]], en particulier pour les caches enterrées, le camouflage des liaisons et les relations dans une équipe isolée.

En avril 1960, en réponse à ce rapport, l'EMAT/2 décide de créer, à Langenargen, une compagnie expérimentale de renseignement à longue distance, la Vorlage:7e compagnie de Commandos, sous la direction des capitaines Fraisse et Cunty. Elle dépend pour emploi et instruction du général CCFFA. Ses personnels sont brevetés parachutistes par les Allemands à Schongau (Bavière).

Mises au point par la Vorlage:7e compagnie, les procédures de vie sur les arrières et de codage des messages (type Nogard) sont recueillies par le Vorlage:13e RDP.

Le CEMAT, général Le Pulloch, décide, le Vorlage:1er juillet 1963, de « transformer le Vorlage:13e RDP en régiment de recherche à participation interarmes, et de lui incorporer les effectifs de la Vorlage:7e compagnie de Commandos[9] ».

En 1964-1965, trois exercices Eugénie sont effectués : 7 puis 16 équipes sont engagées en recherche tactique, en liaison directe avec le corps d'armée. Les rapports du colonel de Courson informent des difficultés du parachutage en zone ennemie et du mauvais fonctionnement des radios (C9 niveau équipe, 399 niveau escadron). L'armée de Terre suit de près la formation du régiment.

En 1968 enfin, la commission consultative permanente sur le « renseignement en campagne » définit les conditions de mise en œuvre du régiment, au niveau du théâtre d'opérations. En attendant la création de la Vorlage:1ere Armée en 1972, l'EMA décide de mettre en œuvre le régiment. Le Vorlage:13e RDP est alors mis à la disposition de l'armée qui devient la première réserve du théâtre Centre-Europe[10].

Engagement en opérations extérieures

À partir de 1977, le Vorlage:13e RDP est engagé dans des opérations extérieures (OPEX) :

[[Fichier:Insigne du 13e Régiment de Dragons Parachutistes, MANTA TCHAD.jpg|250px|right|thumb|insigne de l'opération Manta 1983 du Vorlage:13e RDP (Tchad)]]

Traditions

Devises

Devise du Régiment : « Au-delà du possible »

Devise du Vorlage:2e Escadron: « Encore plus loin...»

Devise du Vorlage:3e Escadron: « Saepe Aquila, Semper Leo" (Parfois Aigle, Toujours Lion")»

Devise du Vorlage:5e escadron : « Quod vis esse velis » (Ce que tu veux être, il faut le vouloir)

Insigne

Vorlage:Message galerie

Description héraldique : Écu de dame de sinople à l’ombre de soleil éteint de vieil ivoire issant de la pointe accompagnée en chef de deux « E » adossés et entrelacés en scriptes d’or brochant sur les raies et chargés en pointe d’un aigle impérial de sable plumeté d’or. À la bordure d’or chargée en flancs, de feuille de lauriers du même et en pointe d’un listel aussi d’or portant le titre « Vorlage:13e Dragons » en chiffres et en capitales gravées. Pour timbre une couronne impériale d’or brochant sur le chef de l’écu et assortie de deux lambrequins aussi d’or, en forme de banderoles, chargée d’abeille même.

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11]Vorlage:,[12]:

Chant

Un esprit de tradition

Nous sommes descendants des fiers dragons
De l'Impératrice, nos escadrons
vainqueurs à Austerlitz, à Iéna, La Moskova
Ont fait l'impossible et vont encore bien au-delà

Comme notre griffon
Tour à tour aigle et lion
Nous sommes soldats du ciel et de la terre
Parachutiste un soir
Commando le lendemain
Les armes à la main pour suivre notre destin
Nous irons nous battre un jour
Pour l'honneur et pour l'amour
De la liberté de la patrie

Nous sommes les descendants des fiers dragons
De l'Impératrice, nos escadrons
vainqueurs à Austerlitz, A Iéna, La Moskova
Ont fait l'impossible et vont encore bien au-delà

Ces charges que l'on empoigne
Deviennent nos compagnes
Quand nous partons la nuit vers l'inconnu
Disparaître dans les bois
La mission faisant foi
Dans la pluie, le vent, nous restons à l'affût
C'est ça notre destin
C'est de vivre en clandestin
Silence, discrétion, c'est notre but.

Décorations

Le régiment a reçu les décorations suivantes :

Il a pour marraine, depuis avril 1959, Son Altesse Impériale Alix, princesse Napoléon.

Armes d'honneurs (décorations révolutionnaires)

  • Nicolas Brunon, maréchal des logis : Sabre d'Honneur
  • Fievre, Brigadier : Fusil d'Honneur
  • Guillaume Gannard, brigadier : Fusil d'Honneur
  • Jean-Francois Laine, brigadier : Fusil d'Honneur
  • Claude Gondard, brigadier : Légion d'Honneur

Chefs de corps

Ancien régime

  • 1676 : Marquis de Barbezières -
  • 1678 : Marquis de Fimarcon (mort au champ d'honneur) -
  • 1692 : Marquis de Fimarcon -
  • 1705 : Comte de Fimarcon -
  • 1708 : Marquis de Foy -
  • 1713 : Comte de Châtillon -
  • 1714 : Marquis de Goesbriand
  • 1724 : Le duc de Bourbon[2]
  • 1738 : Marquis d'Argence -
  • 1740 : Chevallier de Mailly -
  • 1744 : Comte d'Egmont -
  • 1753 : Marquis de Marbeuf -
  • 1761 : Comte de Chabrillant -
  • 1763 : Chevalier de Montécler -
  • 1774 : Marquis de La Châtre-Nançay -
  • 1788 : Comte de Damas –

Révolution et Empire

(*) Officiers devenu par la suite généraux de brigade, (**) Officiers devenu par la suite généraux de division, (") officiers devenu par la suite Major-général

Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le régiment pendant cette période :

  • Colonel de Broc : blessé lors de la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805
  • Colonel Reiset blessé à trois reprises : mars 1810, 11 août et 15 août 1812
  • Colonel Monginot : blessé le 22 août 1813 et mort des suites de ses blessures le 8 septembre de la même année.

Nombre d'officiers tués ou blessés pendant qu'ils servaient dans le Vorlage:13e régiment de dragons (entre 1805-1815) :

  • Officiers tués : 7
  • Officier mort des suites de ses blessures : 1
  • Officiers blessés : 54

Restauration

  • 1815 : Jean-Baptiste Saviot

Vorlage:IIe République et Second Empire

  • 1856 : Crespin -
  • 1861 : Pajol -
  • 1865 : Massue -
  • 1868 : Sautereau Dupart -

Vorlage:IIIe République

  • 1870 : Lothe
  • 1871 : Barbault de Lamotte -
  • 1876 : de Villeneuve-Bargemon -
  • 1878 : Humann -
  • 1882 : Letenneur -
  • 1883 : Lacoste de l'Isle -
  • 1890 : de Ganay -
  • 1893 : de Cleric -
  • 1898 : Durand de Villiers -
  • 1902 : Thil -
  • 1906 : Labit -

Première Guerre mondiale

  • 1911 : de la Tour -
  • 1915 : Larroque -
  • 1918 : Vuillier -

Entre-deux-guerres

  • 1919 : Boucher -
  • 1919 : de Gail -
  • 1920 : Dugue Mac Carthy -
  • 1920 : Patissier -
  • 1923 : Cadiot -
  • 1925 : Perrot du Varnay -
  • 1931 : Bret -
  • 1934 : de la Forgue de Bellegarde -
  • 1935 : Bizot Espiard -
  • 1936 : Isengart -

Seconde Guerre mondiale

  • 1939 et 1940 : lieutenant-colonel Juin de Baissé -
  • 1944 : Georges Lesage -

Vorlage:IVe République

  • 1948 : Henry -
  • 1952 : Roland -il devient Vorlage:13e régiment de dragons parachutistes (Vorlage:13e RDP).
  • 1954 : d'Alançon
  • 1956 : Pallu -

Vorlage:Ve République

250px|right|équipier de recherche

  • 1958 : Pottier -
  • 1960 : du Serech d'Aurimont de Saint-Avit -
  • 1961 : Dunand-Henry -
  • 1963 : de Courson de la Villeneuve -
  • 1965 : d'Harcourt -
  • 1967 : Bizard -
  • 1969 : Morbieu -
  • 1971 : Renaud -
  • 1973 : Faivre -
  • 1975 : Heux -
  • 1977 : Bichon -
  • 1979 : Gomart - son fils commandera le même régiment en 2003.
  • 1981 : Ferron -
  • 1983 : Baleyte -
  • 1985 : Marin -
  • 1987 : Guy Huchet de Quénetain -
  • 1989 : Clément -
  • 1991 : de la Tousche -
  • 1993 : Fleury -
  • 1995 : Lebel -
  • 1997 : Didier Bolelli -
  • 1999 : Lassalle -
  • 2001 : Chandouineau
  • 2003 : Gomart - son père a commandé le même régiment en 1979.
  • 2005 : Liot de Nortbecourt -
  • 2007 : Toujouse -
  • 2009 : Pinczon du Sel
  • 2011 : Segretain du Patis
  • 2013 : Philippe de Montenon

Personnalités ayant servi au sein du régiment

  • Pierre Denis de La Châtre (1763-1820), colonel d'Empire.
  • Jean Charles Edmond Wattel (1878-1957), futur général du Cadre noir.
  • Jean Larrieu, (1912-1969), Jedburgh, Force 136, commandant en second entre 1960 et 1963.
  • Edmond Voillaume, frère de l'écrivain René Voillaume et cousin par alliance du général allemand Von Boch, Saint Cyrien de la promotion Mangin, distinguished service cross au titre du 13 RDP (capitaine cdt d'escadron), le 16 avril 1945.

Le régiment aujourd'hui

250px|right|banniere

Subordinations

Son emploi relève directement du chef d'État-major des armées et, par délégation, du directeur du renseignement militaire (Direction du Renseignement militaire) et/ou du commandement des opérations spéciales[14].

Le Vorlage:13e RDP appartient à la brigade des forces spéciales Terre depuis le Vorlage:1er juillet 2002 (date de création de la BFST), aux côtés du [[1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Vorlage:1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine]] et du [[4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales|Vorlage:4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales]](ex DAOS).

Composition

  • Vorlage:1er : Escadron d'instruction, surnommé l'"Académie du renseignement". Son but : Former l'ensemble du personnel, militaires du rang ou sous-officiers, aux missions de recherche aéroportée.
  • Vorlage:2e : Spécialiste milieu nautique (plongeurs Intervention Offensive, nageurs-palmeurs, Kayakistes).
  • Vorlage:3e : saepe aquila semper leo, spécialiste montagne en milieu grand froid et en zone équatoriale (du Brésil à l'Oural, la montagne et la forêt sont leurs terrains de prédilection).
  • Vorlage:4e : Spécialiste désert, mobilité et immersion en zone désertique.
  • Vorlage:5e : Spécialiste Vorlage:3e dimension, sauts de grande hauteur (HAHO/HALO, jusqu'à Vorlage:Unité avec assistance respiratoire)
  • Vorlage:6e : Spécialiste Transmission et traitement de l'information
  • Vorlage:7e : USR (Unité Spécialisée de Réserve)
  • ECL : Escadron de Commandement et de Logistique.

En 2003, il dispose de 51 équipes de recherche aéroportée[15].

Son effectif théorique en 2014 est de 751 personnes mais les unités du COS sont en sous-effectifs chroniques depuis 2008 et l'effectif réel en mai 2014 est de 707 personnes. La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit une hausse à 841 personnels.

Missions

Le Vorlage:13e régiment de dragons parachutistes est une unité spécialisée dans le renseignement humain en profondeur, au profit des divers états-majors (CEMA, CEMAT, COS).

Ses missions consistent à acquérir le renseignement, en tout temps et en tout lieu, au moyen de petites unités autonomes et discrètes, capables de se positionner au plus près du renseignement à acquérir, et à le transmettre. Pour ce genre de mission, les unités du Vorlage:13e RDP pratiquent ce qu'elles appellent des « caches », c'est-à-dire des opérations de camouflage de lieux de vie destinés à l'observation et à la transmission, mais ont aussi évolué vers des modes d'action plus modernes et urbains (pose de caméras / capteurs et observation à distance).

Le régiment est officiellement chargé de la recherche de renseignement de portée stratégique, encore que la distinction entre niveaux stratégique / opératif/ tactique soit quelque peu artificielle, et qu'il soit difficile de recueillir du renseignement stratégique en uniforme.

Formation

La formation de base des spécialistes de la recherche aéroportée dure environ 18 mois et comprend :

  • la Formation Initiale des Forces Spéciales Terre (13 semaines). FIFST Commune avec le 1er RPIMA.
  • le Brevet Militaire Parachutiste (2 semaines)
  • le stage d'intégration au forces spéciales et préparation à la filière recherche aéroportée (5 semaines)
  • la formation Recherche Aéroportée - Spécialité radio ou observateur en équipe de recherche (46 semaines)

Une fois breveté et affecté dans un des quatre escadrons de recherche, le jeune dragon suit une formation spécifique dans son domaine d'emploi: montagne, jungle, désert et véhicules, chute libre, nautique (palmage, Kayak ou Oxygène).

Au cours de sa carrière, la formation est continue et d'autres brevets et examens doivent être passés, qu'ils soient spécifiques au régiment (stage de chef d'équipe en recherche aéroportée) ou communs avec les autres cursus de l'armée de terre (BSTAT).

Compte tenu de la spécificité du métier et des difficultés de recrutement, les militaires du rang et sous-officiers des équipes de recherche du Vorlage:13e RDP, qui le souhaitent et qui sont aptes physiquement, peuvent effectuer l'intégralité de leur carrière "opérationnelle" au sein du régiment.

Matériels

Comme les autres unités du COS, les dragons utilisent depuis les années 2000 comme armement principal les fusils d'assaut HK416 et SIG 551 en Vorlage:Unité, le HK417 (Vorlage:Unité) comme fusil de précision "courte" distance, ainsi que la mitrailleuse Minimi en 5,56 et 7,62 pour appui. Les armes de poing les plus répandues en double dotation sont les Glock 17 ou HK USP SD en Vorlage:Unité.

Le Vorlage:13e RDP est doté des matériels les plus en pointe pour les transmissions, l'informatique, et l'observation d'objectif.

Implantation

De 1963 à 2011, le Vorlage:13e RDP était installé à Dieuze dans le Saulnois au sein du parc naturel régional de Lorraine. L'unité ayant été intégrée au COS puis à la BFST, cette implantation ne correspondait plus aux besoins du régiment. Il a depuis juillet 2011 pris ses quartiers en Gironde au Camp de Souge (commune de Martignas-sur-Jalle). Il se rapproche ainsi du commandement et des autres unités de la BFST, de l'ETAP de Pau; ce qui facilite l'entrainement conjoint des unités, des spécialistes montagne (Pyrénées)ou nautique (Atlantique, Garonne); mais également leur projection à partir des BA de Toulouse ou d'Istres.

Sources et bibliographie

Notes et références

Vorlage:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


Vorlage:Palette Unités militaires françaises Vorlage:Portail


Catégorie:Direction du renseignement militaire


Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1939-1945 Catégorie:Unité de cavalerie française Catégorie:Unité de renseignement ou d'actions spéciales française Catégorie:Forces spéciales françaises Catégorie:Guerre d'Algérie

  1. Page du « 13 » sur le site du ministère de la Défense
  2. a b Vorlage:Harvsp.
  3. État militaire de 1760 et Louis Joachim Jehannot de Bartillat
  4. Dominique Lormier, Le livre d'or de la Résistance dans le Sud-Ouest, Éditions Sud-Ouest, 2011, pages 380 et 381.
  5. Vorlage:Atlas-Libération-France, Vorlage:P.51
  6. Dominique Lormier, Ibidem.
  7. http://www.cehd.sga.defense.gouv.fr/IMG/pdf/cahier32partie2.pdf
  8. revue Défense Nationale de janvier, mai et décembre 1954.
  9. http://www.stratisc.org/Faivre_6.htm
  10. Accords Valentin-Ferber de 1975.
  11. Décision Vorlage:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Vorlage:N°, 9 novembre 2007
  12. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  13. http://lemamouth.blogspot.com/
  14. Site internet du Ministère de la Défense
  15. Vorlage:PdfVorlage:Lien web